Dans le billet : Bojan Šarčević, éloge de la transparence, j’avais fait une brève incursion dans l’apport à l’architecture moderne de l’Ecole du Bauhaus. En particulier, j’avais découvert ou vous avais fait découvrir – je l’espère ! -, ce magnifique bâtiment que fut le Pavillon de l’Allemagne pour l’Exposition Universelle de Barcelone, 1928-1929, réalisé par Mies van der Rohe. Aujourd’hui, le bâtiment se visite toujours, puisqu’il fut reconstruit à l’identique à Barcelone grâce à la Fondation Mies van der Rohe. L’occasion était trop belle de vous faire partager des photos plus intimes du lieu, grâce à l’envoyée spéciale d’Artdesigntendance en Espagne : ↓

Ludwig Mies van der Rohe (d'après), Pavillon Barcelone, 1983-1986

Ludwig Mies van der Rohe (d’après), Pavillon Barcelone, 1983-1986  – Photo © Léa Boutard

 

Ludwig Mies van der Rohe (d'après), Pavillon Barcelone, 1983-1986

Ludwig Mies van der Rohe (d’après), Pavillon Barcelone, 1983-1986 – Photo © Léa Boutard

 

Ludwig Mies van der Rohe (d'après), Pavillon Barcelone, 1983-1986

Ludwig Mies van der Rohe (d’après), Pavillon Barcelone, 1983-1986 – Photo © Léa Boutard

Dans la foulée de ce retour aux sources de l’architecture moderne, j’avais très envie de vous présenter un autre bâtiment, sur un autre continent, et de la manière dont un artiste peut modifier notre perception sensible d’un lieu.
La maison de verre, dit  The Philip Johnson Glass House est une pièce unique réalisé par l’architecte Philip Johnson, secondé par son collaborateur Richard Foster. Elle fut construite en 1949 à New Canaan, dans le Connecticut. Cette maison se veut la poursuite des recherches de l’école du Bauhaus, en développant en particulier le thème de la transparence. Dans une ambiance minimaliste, une simple structure d’acier supporte des vitres totalement transparentes. La maison est totalement ouverte sur le parc de sorte qu’elle s’intègre parfaitement dans la nature. ↓

Philip Johnson, The Philip Johnson Glass House, 1949, New Canaan, Connecticut

Philip Johnson, The Philip Johnson Glass House, 1949, New Canaan, Connecticut

 

C’est un enfant du pays, l’artiste James Welling, qui eut l’idée de projeter ses fantasmes colorisés au travers de la Glass House. L’artiste  a utilisé plusieurs filtres colorés, placés entre l’objectif et le sujet photographié, pour parvenir à un résultat fantastique – dans les deux sens du terme -. La Glass House, au contact de ces filtres, devient translucide, traversée de part en part par des couleurs poétiques et méditatives ! . Je vous laisse apprécier ces quelques clichés de l’artiste :  ↓

James Welling, Glass House, 2009

James Welling, Glass House, 2009

James Welling, Glass House, 2009

James Welling, Glass House, 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

James Welling, Glass House, 2009

James Welling, Glass House, 2009

 

James Welling, Glass House, 2009

James Welling, Glass House, 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poétiquement votre,
F.B.