Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Installation En Plein Air, 2015

Pascual Sisto, Exposition En Plein Air, 2015

Pascual Sisto

Photographies de l’exposition En Plein Air à la Brand New Gallery

« Pour le projet d’exposition En Plein Air, Pascual Sisto a échantillonné les marqueurs biologiques spécifiques d’une plante communément appelé le Laurier “poussière d’or ” ou “Laurier du Japon” (Aucuba japonica ‘Variegata’) ; une variété végétale produite en culture stricte par l’élevage sélectif. Cet échantillonnage a eu lieu non pas une ou deux fois, mais plusieurs fois à l’aide de différents médiums, comme un virus se répandant jusqu’à ce qu’il devienne impossible de distinguer sa forme naturelle d’une forme simulée qui lui ressemblerait.

La version synthétisée du motif de la plante est générée par un ensemble d’algorithmes qui organise de façon aléatoire les taches d’or (le Laurier du Japon a un feuillage vert moucheté de jaune crème) dans l’espace, tout en modifiant la complexité de la surface de chaque tache pour se rapprocher de son origine ; alors que l’arbuste réel dont s’inspire le motif est basé sur une variété cultivée dont les feuilles vertes sont naturellement et irrégulièrement panachées de taches jaunes et décolorées. La couleur du feuillage du laurier varie considérablement en fonction de son exposition au soleil. L’artiste s’appuie aussi bien sur des éléments tangibles et concrets, qu’il fait appel au hasard pour la construction du motif biologique naturel.

Le motif de poussière d’or devient le sujet central de l’installation vidéo dans le fonds de la galerie, et crée un environnement virtuel simulé de la plante.  Le motif chromatique s’étend dans l’exposition sous différentes formes : par jet d’encre pigmentaire sur papier, par impression d’une teinture colorée sur un tapis commercial couvrant tout l’espace, via l’utilisation d’un pochoir avec un projecteur qui diffuse les fameuses taches jaunes sur une plante synthétique, via une animation vidéo immersive des molécules vivantes qui composent la matière végétale d’origine du laurier japonais. L’installation fait appel aux différents sens : des sons de la vie sauvage sont diffusés ainsi qu’un parfum libéré par des diffuseurs à ultrasons qui affectent en permanence l’atmosphère de la pièce.

En ce sens, l’installation de l’artiste agit comme une maison de miroirs, entre le tapis imprimé, le dessin, les plantes et le travail de Sisto sur la vue, les sons et les odeurs, y compris une scène qui s’utilise avec un casque de réalité virtuelle et qui vous transporte dans votre propre univers. Dans cette mise en abyme, les hiérarchies de l’ordre naturel fusionnent avec le design du motif industriel réalisé à la machine. Au final, les images et les impressions sont tellement floues qu’il devient difficile de discerner la source de ses copies.

Parfum personnalisé fabriqué par Air variable (www.air-variable.org) ».

→ Pour retrouver le billet original du 13 décembre 2015 sur Ilikethisart c’est ici.

F.B.