Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Headbundle, 2016.

Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Headbundle, 2016.

Stephanie Syjuco, Cargo Cults (Cover-Up).

Stephanie Syjuco, Cargo Cults (Cover-Up).

Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Java Bunny.

Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Java Bunny, 2016.

Stephanie Syjuco, Cargo Cult : Applicants (Migrants), 2013-18.

Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Applicants (Migrants), 2013-18.

Stephanie Syjuco, Cargo Cult : Applicants (Migrants), 2013-18.

Stephanie Syjuco, Cargo Cults : Applicants (Migrants), 2013-18.

Stephanie Syjuco, série Cargo Cults, Basket Woman, 2016

Stephanie Syjuco, Cargo Cults, Basket Woman, 2016.

Vue de l'installation, "Lossy RIPS" avec la charte graphique au mur. 

Vue de l’installation, “Lossy RIPS” avec la charte graphique au mur. 

Vue de l'installation, "Lossy RIPS" avec la charte graphique au mur. 

Vue de l’installation, “Lossy RIPS” avec la charte graphique au mur. 

Stephanie Syjuco

Série de photographies intitulée Cargo Cults

Cette série photographique revisite à sa manière les portraits ethnographiques historiques réalisés en studio via un dispositif fictionnel : utiliser des produits fabriqués en série, achetés dans des centres commerciaux américains et redessinés pour mettre en valeur les fantasmes populaires associés aux motifs et aux costumes « ethniques ». Achetés avec des cartes de crédit et retournés pour un remboursement complet après la séance photo, les vêtements bon marché viennent des contrées lointaines que sont Forever21, H&M, American Apparel, Urban Outfitters, Target, The Gap, etc…

Stephanie Syjuco revisite des projets antérieurs autour du « camouflage disruptif », une technique de guerre utilisée pendant la Première Guerre mondiale destinée à protéger un navire des tirs d’artillerie et de torpilles, empêchant ainsi l’adversaire d’estimer avec précision sa position et son cap (source wikipedia). La technique consiste à peindre les bâtiments de guerre à l’aide de motifs graphiques en noir et blanc afin de brouiller la vision ennemie.  Sur la base de cette technique, dans les photographies de l’artiste, les éléments graphiques en noir et blanc empiètent sur les images et, dans certains cas, chevauchent et recouvrent des parties du visage d’un sujet, un peu comme s’ils insistaient sur leur capacité à “corriger” la situation. – Stephanie Syjuco

Traduction de l’anglais depuis le site www.ilikethisart.net 

* Les termes Lossy Rips n’ont pas été traduits de façon à ne pas trahir leur signification

→ Pour retrouver le billet original du 26 Mars 2019, cliquez sur le lien ilikethisart.

→ 2 photographies sont issues du site de l’artiste et mettent en situation ses photographies dans le cadre d’une installation.

Où l’on parle de la Villa Savoye…

Si vous êtes surpris par le brièveté de ce billet et son choix : je choisis, régulièrement, des billet issus du blog : ilikethisart.net tenu par Jordan Tate (avec son autorisation), universitaire américain et artiste. Je n’ai jamais trouvé d’équivalent à ce blog qui explore des univers visuels que nous n’avons pas l’habitude de voir en Europe ou trop peu (à mon goût).

F.B.