En créant ce blog, je me suis donné comme objectif de faire découvrir au plus grand nombre l’art contemporain, de vous donner des clés pour appréhender et comprendre la démarche des artistes dits “contemporains”. Mon souhait est de vous transmettre ma passion et ce blog est pour moi l’occasion d’enrichir mes connaissances grâce à vos retours, remarques, suggestions, et surtout réactions ! Contrairement à ce que croient beaucoup de personnes – je l’ai découvert au fur et à mesure -, l’art contemporain se nourrit peu du hasard : il est sous-tendu par des concepts, des idées, une démarche … C’est pourquoi d’ailleurs les artistes ont une solide connaissance de l’histoire de l’art et des pratiques, un gros bagage culturel et intellectuel… Ils ont absorbé et digéré des siècles de pratique pour trouver de nouvelles formes d’expression. L’art contemporain est une réflexion qui s’inscrit dans l’histoire de l’art et des sociétés contemporaines, avec ses codes, ses chapelles, ses courants de pensée. Il est vivant, car il soulève des débats et des questions en lien avec le monde contemporain et permet souvent de mieux le comprendre !                                                                                      

En démarrant cet article de la sorte, je réponds déjà à des interpellations du genre : “L‘art contemporain, c’est n’importe quoi !” ou encore : “Mon fils est capable de reproduire le même travail, quel intérêt !“. Pour autant, il manque souvent à nos regards une grille de lecture des œuvres, et c’est pourquoi les musées ont fait ces dernières années des efforts colossaux sur la médiation ! Si vous rentrez dans une galerie d’art, c’est au galeriste de vous informer et vous donner des clés d’interprétation. 

Quand démarre l’art contemporain ? C’est une question sur laquelle beaucoup d’experts débattent. On peut considérer qu’il succède à l’art moderne (1900-1945) au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Certains experts situent la rupture avec l’art moderne au début des années 60, avec l’irruption du Pop art, de l’art conceptuel, du courant Fluxus et ainsi d’autres manières de faire de l’art : supports vidéos, happenings, qui deviendront “performances”. Pour moi, une des caractéristiques fondamentales de l’art contemporain est le questionnement foisonnant qu’il provoque. Il ne se contente pas d’une simple démarche esthétique de reproduction, mais interroge le spectateur et aussi l’auditeur et même l’acteur lorsqu’il concerne des installations sonores et interactives. La non-reproduction de la nature et du réel caractérise la démarche de beaucoup d’artistes contemporains, qui sont souvent plus intéressés par le cheminement qui les amène à réaliser une œuvre, plutôt que sa réalisation. 

Œuvre de Roy Lichtenstein. Figure majeure du Pop art et de l'art contemporain, Roy Lichtenstein se plaisait à rompre avec tout ce qui renvoyait à l'art académique.

Œuvre de Roy Lichtenstein. Figure majeure du Pop art et de l’art contemporain, Roy Lichtenstein se plaisait à rompre avec tout ce qui renvoyait à l’art académique.

 

Autant, au départ de l’aventure de ce blog, j’essayais de donner une définition formelle à l’art contemporain, en le situant chronologiquement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à nos jours, autant aujourd’hui, je suis en mesure d’en donner une définition sur ce qui le caractérise et, au fond, pourquoi il m’apparaît si nécessaire !

Un grand moment pour moi : la rencontre avec l'immense artiste islandais Erró quelques jours avant le début de la rétrospective consacrée à son oeuvre au MAC Lyon. - 3 octobre 2015 - 22 février 2015.

Un grand moment pour moi : la rencontre avec l’immense artiste islandais Erró, quelques jours avant le début de la rétrospective consacrée à son œuvre au MAC Lyon. – 3 octobre 2015 – 22 février 2015.

Une respiration salutaire dans un monde formaté

Ça fait peut-être tarte à la crème de le dire, mais l’art contemporain, parce qu’il essaie en général de sortir des sentiers battus, est toujours une occasion de s’évader du quotidien. S’évader devant la représentation d’un paysage familier représenté autrement, s’engouffrer dans une pièce à l’atmosphère inquiétante et à la scénographie déstabilisante, participer à une œuvre au lieu de la contempler sont autant d’expériences qui déconnectent le cerveau de sa zone de confort habituelle.↓

Vue de l'exposition consacrée à Markus Schinwald au CAPC Bordeaux

Vues de l’exposition consacrée à Markus Schinwald au CAPC Bordeaux. Du 16.05.2013 au 15.09.2013. 1ère photographie, source revue zerodeux.fr. Photographie ci-dessus ©François Boutard. Les marionnettes d’enfants de l’artiste qui martèlent le sol nous plongent dans un univers inquiétant…

Et vous savez quoi ? Ça fait du bien ! Je prends un exemple : découvrir émerveillé la toile Chinon n°645 de l’artiste allemand Gerhard Richter. Un paysage classique pour moi puisque je suis né à 1h30 de la campagne tourangelle représentée. Ici, le peintre réussit l’incroyable exploit de peindre de façon semi-abstraite, ce qui laisse au spectateur la liberté de se transporter mentalement dans un paysage campagnard quelconque. Et pourtant, si vous connaissez les paysages de la Vallée de la Loire, la toile de Richter « pue » et transpire l’humus de cette contrée ! Les couleurs, le brouillard, tout y est et rien ne manque pour plonger de nouveau dans un dimanche matin pluvieux de novembre, en Vallée de la Loire. ↓

Gerhard Richter, Chinon n° 645, 1987, huile sur toile, 200 x 320 cm

Gerhard Richter, Chinon n° 645, 1987, huile sur toile, 200 x 320 cm

L’art contemporain ou le reflet de l’époque

Parce qu’il utilise les codes de notre époque pour mieux en souligner la vacuité et nous faire prendre du recul sur la façon dont nous interagissons dans le monde actuel, l’art contemporain est salvateur. J’en veux pour preuve la découverte du duo d’artistes américain Ryan Trecartin & Lizzie Fitch qui, à travers la mise en scène de leurs installations et la grossièreté des images qu’ils diffusent, symbolisent à merveille l’émergence et la réalité des réseaux sociaux hyperconnectés dans laquelle chacun se met en scène. C’est grinçant, ironique et terriblement actuel. Qui sait ce qui adviendra du spectacle social dans une dizaine d’années, affaire à suivre… ↓ 

Quand l'art contemporain porte un regard ironique sur la société contemporaine. Ryan Trecartin & Lizzie Fitch, Common Shore, 2012. Photograph by Blaise Adilon. Spectateurs assis.

Quand l’art contemporain porte un regard ironique sur la société contemporaine. Ryan Trecartin & Lizzie Fitch, Common Shore, 2012. Photograph by Blaise Adilon. Spectateurs assis.

Ryan Trecartin & Lizzie Fitch, Common Shore, 2012.

Ryan Trecartin & Lizzie Fitch, Common Shore, 2012. Photograph by Blaise Adilon. © Lizzie Fitch and Ryan Trecartin, Courtesy of Andrea Rosen Gallery, New York

L’art contemporain, nécessairement créatif, parce qu’évolutif

Je me suis aperçu au cours de mes pérégrinations artistiques que les grands artistes ont une connaissance aigüe et affûtée de l’histoire de l’art. Ils ont digéré les plus grands courants pour proposer quelque chose de neuf, un univers qui leur est propre. Et bien croyez-moi, il faut beaucoup de talent pour y arriver. Souvent, on les prend pour des illuminés dont le travail consisterait à suivre une inspiration incertaine pour produire un résultat minimaliste et tellement réducteur qu’on lui appose l’étiquette d’art contemporain et que l’on s’empresse de crier au génie. C’est bien tout le contraire ! Lorsque je discute avec Erró qui confie que son travail c’est l’atelier, du matin jusqu’au soir non-stop, c’est une réalité bien souvent méconnue. Alors, je suis ému devant le génie de Roy Lichtenstein qui revisite les grands classiques de la peinture moderne. Il invente autre chose, nous propulse devant une imagerie nouvelle avec une telle simplicité du trait et des couleurs que ça en devient magique ! ↓

Roy Lichtenstein, The Dance, from Artist's studio series,1974. Une référence directe à Matisse

Roy Lichtenstein, The Dance, from Artist’s studio series,1974. Photographie ©François Boutard à l’occasion de l’exposition Roy Lichtenstein au Centre Pompidou – 3 juillet 2013 au 4 novembre 2013. Une référence directe à Matisse. 

Roy Lichtenstein, Foot medication, from Artist's studio series, 1974. Photographie ©FrançoisBoutard à l'occasion de l'exposition Roy Lichtenstein au Centre Pompidou - 3 juillet 2013 au 4 novembre 2013. Quand l'artiste revisite les célèbres toiles de Matisse, L'Atelier Rose et l'Atelier Rose (1911).

Roy Lichtenstein, Foot medication, from Artist’s studio series, 1974. Photographie ©François Boutard à l’occasion de l’exposition Roy Lichtenstein au Centre Pompidou – 3 juillet 2013 au 4 novembre 2013. Quand l’artiste revisite les célèbres toiles de Matisse, L’Atelier Rouge et l’Atelier Rose (1911).

Pour comprendre la marche du monde

Incontestablement, c’est une des dimensions les plus passionnantes de l’art contemporain. Si vous visitez une exposition thématique sur l’art contemporain d’un pays, alors vous découvrirez ses artistes certes, mais aussi son histoire. L’exposition Imagine Brazil qui s’est tenue au MAC Lyon du 5 juin au 17 août 2014 en est un exemple patent. Car, même si je ne fus pas transporté par l’esthétique des œuvres présentées, l’exposition reflétait à merveille les soubresauts historiques, et permettait de comprendre les racines culturelles d’un pays extraordinairement métissé. ↓

Vue de l'exposition Imagine Brazil au MAC Lyon

Vue de l’exposition Imagine Brazil au MAC Lyon. © Blaise Adilon.

Certains artistes vous confrontent de manière spectaculaire à l’histoire avec un grand H. Tel est le cas de l’artiste allemand Anselm Kiefer. L’exposition-rétrospective que lui a consacrée le Centre Pompidou – 16 décembre 2015 au 18 avril 2016 – est de loin la plus « Monumentale » (dans tous les sens du terme) que j’ai pu visiter sur ces 5 dernières années. L’artiste place au cœur de son œuvre l’histoire de son peuple à travers ses mythes littéraires et artistiques. Et parce qu’il est né en 1945, il pose la question de l’héritage nazi : « Que faire de l’expérience nazie ?». Faut-il la nier et faire une croix dessus comme un accident de l’histoire qui n’aurait jamais dû arriver, ou, au contraire, accepter sa qu’elle fasse partie de l’histoire d’un peuple et accepter sa présence cauchemardesque ? Que faut-il faire alors de l’œuvre musicale de Richard Wagner, adulée et récupérée par Adolf Hitler ? Il fallait oser, dans les années d’après-guerre, se représenter en effectuant le salut nazi. Lui l’a fait. Les toiles monumentales d’Anselm Kiefer sont un condensé incroyable de l’histoire du peuple allemand. ↓

À l’image du traumatisme subi par la nation allemande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les artistes du monde entier ont senti, instinctivement, qu’on ne pouvait plus représenter la réalité comme avant. Il faut survivre à l’horreur et vivre furieusement. Ce questionnement a amené outre-Manche une génération à faire de la peinture autrement, à casser les codes esthétiques traditionnels. Ce sont Jackson Pollock, Franz Kline, Mark Rothko, Willem de Kooning, Barnett Newman qui interrogent l’acte de peindre : être dans l’action plutôt que dans la représentation. L’événement devient le geste artistique en lui-même et non plus le résultat final de la toile. L’art contemporain est intimement lié à l’histoire…

L’art contemporain, une expérience humaine intime

J’ai une admiration pour les artistes contemporains qui conçoivent leur art comme une expérience humaine à vivre. Ainsi est-il de ceux qui choisissent d’exprimer leur art à travers la performance. Un exemple récent me vient ainsi en tête. Il s’agit de l’artiste Gilles Desplanques. Intéressé par les espaces en marge des sociétés occidentales, des espaces périphériques chers à Marc Augé, l’artiste se place volontairement dans des conditions extrêmes. Dans la vidéo l’Ile de Béton réalisée en 2016, on voit l’artiste expérimenter la vie d’un Robinson Crusoé moderne, naufragé de la civilisation occidentale, à l’image du héros du roman de science-fiction éponyme de J.G. Balard (Concrete Island, 1974). Dans un paysage de fin du monde magnifiquement filmé, on voit donc l’artiste tenter de survivre, torse nu et en claquettes. Avec sa performance, Gilles Desplanques nous invite à rentrer physiquement et mentalement dans un monde inconnu. ↓

Teaser L ile de béton H264 720p 25fps Vimeo 14092017_ from gilles desplanques on Vimeo.

Quand l'art contemporain vous emporte sur d'autres lointains. L'Ile de Béton, Gilles Desplanques, photographie ©FrançoisBoutard, vue de la vidéo

Quand l’art contemporain vous emporte sur d’autres lointains. L’Ile de Béton, Gilles Desplanques, photographie ©François Boutard, vue de la vidéo

Dans cet exemple, il est aussi intéressant de préciser que cette vidéo fait partie d’un ensemble – exposition Hétérotopia installée au Château de Servières du 25 mai au 8 juillet 2017- qui plonge le spectateur dans une drôle d’ambiance et le fait réfléchir sur le devenir de notre société. Ce qui me permet de vous dire que dans la démarche de l’artiste, rien n’est dû au hasard ! 

L’art contemporain nous invite au jeu

Visiter un musée, une exposition, autrement que dans un recueillement silencieux c’est possible ! Beaucoup d’artistes contemporains conçoivent ainsi leurs œuvres de façon à ce que le public interagisse avec elles. Yoko Ono, par exemple, donne des partitions textuelles à ceux qui veulent réaliser une performance, ses fameuses Instruction Pieces. À l’occasion de la 1ère rétrospective qui lui a été consacrée en France dans une institution culturelle, le MAC Lyon a ainsi imaginé et conçu une scénographie faisant la part belle à l’expérimentation et au jeu. J’ai ainsi pu amener à l’exposition mon fils de 3 ans qui a passé une bonne heure et demie à… jouer.

Comme il a adoré l’installation de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, Aura, œuvre créée à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon 2015 et présentée à La Sucrière. Pour cette œuvre, l’artiste a imaginé un dispositif savant qui, aléatoirement, déclenche une pluie de noyaux de cerise qui s’abattent sur une batterie, générant des sons pour le moins aléatoires… L’art contemporain nous invite souvent à retrouver notre âme d’enfant ! ↓

L'art contemporain, une expérience parfois ludique pour les plus jeunes. Yoko Ono Lumière de L'aube du 09.03 au 10.07.16 au Musée d'Art Contemporain de Lyon. Mon fils s'essaie au tamponnage administratif. Oeuvre Imagine Map Piece

L’art contemporain, une expérience parfois ludique pour les plus jeunes.Exposition Yoko Ono Lumière de L’aube du 09.03 au 10.07.16 au Musée d’Art Contemporain de Lyon. Mon fils s’essaie au tamponnage administratif. Oeuvre Imagine Map Piece.

Une multiplicité de médiums

Bien loin de se réduire à la peinture ou à la photographie, l’art contemporain emprunte parfois des chemins surprenants et inattendus. En 2014, en visitant le MACVAL (Vitry-sur-Seine), je découvrais, hilare, les vidéos du héros belge Eric Duyckaerts. Un artiste passé maître dans l’art de la rhétorique et capable d’improviser, au pied lever, des discours scientifiques venus d’ailleurs. Ces performances sont filmées bien entendu, et on peut y assister comme ici, au Centre Pompidou en 2011, où il discourt sur l’œuvre de l’écrivain britannique Pelham Grenville Wodehouse. ↓

L’art contemporain, un enchantement esthétique

Sur ce dernier point, mon point de vue est purement subjectif, car les goûts et les couleurs…  J’aime en général les œuvres dites « abstraites », sujet auquel j’ai consacré quelques billets. Mais il m’est arrivé d’être subjugué par des artistes qui construisent des univers esthétiques incroyables et que j’aime. Leur signature est immédiatement reconnaissable. Ainsi en est-il de Cy Twombly, artiste américain ayant fréquenté le Black Mountain College, à l’écriture artistique incroyable. Je dis écriture, même s’il s’agit de peinture. Sur ces toiles, parfois monumentales, s’exprime une écriture faite de ratures incontrôlables. Gribouillis disent certains… Et pourtant, quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que rien, dans la composition de l’œuvre n’est laissé au hasard. Et quelle beauté dans l’emploi des couleurs, une expressivité sauvage s’en dégage !

Blooming, Cy Twombly, 2001-2008,. © Cy Twombly Foundation. Collection Cy Twombly Foundation. Photography by Mike Bruce. Courtesy Gagosian Gallery.

Blooming, Cy Twombly, 2001-2008,. © Cy Twombly Foundation. Collection Cy Twombly Foundation. Photography by Mike Bruce. Courtesy Gagosian Gallery.

Si Cy Twombly est connu et a fait l’objet l’année dernière d’une grande rétrospective au Centre Pompidou, Jonathan Lasker, autre artiste américain n’a pas la même notoriété. Et pourtant, son art est stupéfiant, développant un système pictural qui tient à la fois de l’inné et de quelque chose de structuré, j’adore ses motifs et sa palette chromatique. Un régal pour l’œil ! ↓

Peinture de Jonathan Lasker.

Peinture de Jonathan Lasker. Photographie ©François Boutard. Vue de l’exposition consacrée à la scène artistique new-yorkaise avec les œuvres de Jonathan Lasker au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne – du  12 mars 2015 au 17 mai 2015.

Peinture de Jonathan Lasker

Peinture de Jonathan Lasker. Photographie ©François Boutard.

Peinture de Jonathan Lasker, exposition au Musée d'Art Contemporain de Saint-Etienne. Source : L'Essor 42.

Peinture de Jonathan Lasker, exposition au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne. Source : L’Essor 42.

5 ans après avoir débuté ce blog, je tente donc d’apporter une réponse à la question à travers des artistes et des expositions qui m’ont marqué. J’ai essayé de synthétiser ce qui me paraissait essentiel dans la démarche des artistes contemporains. J’aurais pu aborder d’autres sujets à la mesure de la richesse que propose l’art contemporain… Apostrophé par un lecteur du blog qui me demandait d’être honnête avec cet art, qui souvent est caricaturé et se caricature lui-même, je répondais qu’il était un moyen extraordinaire de comprendre les époques. Je lui répondais aussi d’être curieux. Car, si la curiosité est un vilain défaut, dans l’art contemporain il faut la cultiver ! 😀 

Mon Top 10 des expositions marquantes des 6 dernières années :

  1. Gerard Richter au Centre Pompidou – 6 juin 2012 – 24 septembre 2012
  2. Anselm Kiefer au Centre Pompidou – 16 décembre 2015 – 18 avril 2016
  3. Cy Twombly au Centre Pompidou – 30 novembre 2016 – 24 avril 2017
  4. Bill Viola au Grand Palais – 05 Mars 2014 – 21 Juillet 2014
  5. Lucio Fontana, Rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris – 
  6. Rétrospective Erró au MAC Lyon – 3 octobre 2014 – 22 Février 2015
  7. Jonathan Lasker au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne – 12 mars 2015 – 17 mai 2015
  8. Roy Lichtenstein au Centre Pompidou – 3 juillet 2013 – 4 novembre 2013
  9. Exposition Modernités plurielles de 1905 à 1970 au Centre Pompidou – 23 octobre 2013 – 26 janvier 2015
  10. Exposition Anish Kapoor chez Le Corbusier au Couvent de la Tourette, dans le cadre de La Biennale d’art contemporain de Lyon 2015 – 10 sept 2015 – 3 janv 2016

F.B.