Last Updated on 4 septembre 2023 by Chloé RIBOT
À l’occasion de la Coupe du Monde de Football, je m’interroge sur la façon dont les artistes perçoivent l’art du ballon rond. Ce billet sera essentiellement agrémenté des photographies de Hans van der Meer & Pierre Schwartz. Ce dernier photographie dans le monde entier, des « cages » de foot. C’est drôle, d’ailleurs, d’écrire le terme « cage », tant pour moi il est lié à l’enfance lors de parties de football interminables où chacun, à son tour, va occuper les fameuses « cages ».
En prélude à ce billet, j’ai envie de vous conseiller un livre qui m’a fait aimer l’histoire et la légende de ce sport, ainsi que les raisons qui font que, par certains moments, le football est un art pratiqué par des artistes. Petit, la lecture du livre joies du football (Librairie Hachette, 1973) fut une révélation. Il y a tout dans ce livre : des amateurs footeux du dimanche aux plus grands attaquants, en passant par les schémas tactiques et les grandes compétitions internationales. Et des photos incroyables (même en noir & blanc) : de la science du dribble de Johan Cruyff à la détente verticale de Pelé qui marque de la tête en finale de la Coupe du Monde 70. Nourri des textes et imprégné des images, je suis rentré dans la légende de ce sport. ↓
Contrairement au premier billet de cette série consacrée au football (Couleurs et récits du Football), je me suis intéressé aux oubliés du football « bling-bling », loin des légendes du foot et de ses matchs d’anthologie. Je parle des fervents pratiquants amateurs du dimanche, ou des gamins de Soweto, Rio, Puntas Arenas, qui tapent dans la balle, obnubilés par 2 barres verticales et une horizontale, et pour qui l’absence de filet ne freine en rien la joie de jouer… ↓
Pierre Schwartz et Hans van der Meer, à travers leur travail photographique, nous parlent de ces oubliés. Ils s’intéressent aux sujets humains mais aussi et principalement (Pierre Schwartz) à la façon don le terrain de foot s’intègre dans le paysage urbain ou/et rural. Enfin, vous trouverez une photographie de l’artiste iranienne Solmaz Daryani à qui j’avais consacré un billet et qui m’a envoyé, à ma demande, ce magnifique cliché d’une femme contemplant un paysage, ballon sous la main (dernière photo de la série). ↓
F.B.