Je vous avais déjà parlé de Paul Ardenne, historien de l’art, écrivain et commissaire d’exposition (Le Franc-parler de Paul Ardenne) dans un précédent billet. Sa voix est pertinente, car il porte une vision de l’art contemporain indépendante et s’exprime clairement, échappant au vocabulaire parfois très conceptuel qu’emploie les experts à propos de l’art contemporain.

Dans la seconde partie de l’émission radiophonique La Grande Table diffusée sur France Culture le 5 janvier 2017, il répond à quelques-unes de mes interrogations sur l’état du marché de l’art et demande aux artistes de continuer à créer en évitant une certaine “mise sous influence” que d’autres acteurs du marché font peser sur lui. En particulier les critiques d’art (dont il fait partie !) les galeristes, les marchands, ainsi que les collectionneurs influents.

À l’heure où François Pinault annonce l’ouverture de sa Fondation à Paris début 2019, dans l’ancienne Bourse du commerce de Paris, où La Fondation d’entreprise Galeries Lafayette vient d’ouvrir ses portes en plein cœur du quartier du Marais, presque 4 ans après que le vaisseau amiral de la Fondation d’entreprise Louis Vuitton se soit lui posé dans le Jardin d’Acclimation, faut-il craindre une homogénéisation des œuvres produites ? Que nous montre-t-on, une vision homogène et standardisée du monde ? L’artiste ambitieux a-t-il encore les moyens de créer en toute indépendance ? Au final, l’artiste : décideur ou outil du marché ? Des questions cruciales sur lesquelles Paul Ardenne pose un regard acéré sans langue de bois. Je vous laisse vous faire votre propre opinion à son écoute  😉 ↓

Quelques mots clés pour vous faire une idée des sujets traités dans l’émission :

#globalisationartistique #imperialismemuseal #institutionnalisationdelart #tutelleartistique #marché #PinaultLine #servitudeconsentie

 

En Janvier dernier, j’avais découvert avec bonheur l’exposition consacrée à la collection du MoMA à la Fondation Louis Vuitton ↓ ========

F.B.