Julian Faulhaber, photographie

Julian Faulhaber, photographie

 

Julian Faulhaber, photographie

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Julian Faulhaber, photographie

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Julian Faulhaber, photographie

Julian Faulhaber, photographie

Julian Faulhaber

Photographies issues du travail de l’artiste

« Le photographe allemand Julian Faulhaber a fait ses débuts aux États-Unis en 2008, à l’occasion du premier Festival annuel de photographie de New-York ; il était alors présenté par Kathy Ryan du New York Times. Sa première exposition dans une galerie à New-York eut lieu à l’automne suivant, chez Hasted Hunt Kraeutler. Depuis, Faulhaber a été nommé dans la liste des photographes nouveaux et émergents à suivre en 2009 par la publication mensuelle américaine Photo District News (PDN) et son travail a fait partie de l’exposition Reality Check : la vérité et l’illusion en photographie contemporaine au Metropolitan Museum of Art (4 novembre 2008 – 22 mars 2009). Les photographies qui constituent le cœur de travail de Faulhaber, Lowdensitypolyethylene, sont créées dans des espaces nouvellement construits, entre le moment où ils sont terminés et celui où ils deviennent occupés et sont utilisés. Les couleurs intenses et la brillance proviennent du temps d’exposition  – de 10 à 20 secondes -, de la perspective sélectionnée, et de la lumière artificielle propre à l’endroit, bien plus que d’un travail en post-production. L’image résultante apparaît souvent abstraite, voir irréelle, mais il s’agit bien d’un travail documentaire du lieu, qui se reflète dans des titres tels que « Supermarché » et « Garage ». Le travail de Faulhaber commente l’écart existant entre la réalité matérielle de la construction, l’expérience quotidienne d’un espace et les idéaux utopiques qui inspirent l’avant-garde architecturale. Le formalisme architectural né de la vision utopique d’un architecte sont souvent inspirés par d’autres arts : la peinture, l’écriture et la photographie par exemple. Le travail photographique de Julian Faulhaber est également ancré dans une tradition de la photographie allemande qui considère l’étude des formes architecturales comme un commentaire social important, une histoire qui couvre le travail d’Albert Renger-Patsch, Bernd et Hilla Becher, Andreas Gursky ou encore Thomas Demand. Les œuvres de Faulhaber font partie des collections permanentes  d’institutions aussi estimées que le Metropolitan Museum of Art, le Harvard Art Museum et le Princeton Art Museum. ». Traduction depuis le magazine en ligne Art Daily.

→ Pour retrouver le billet original du 15 Mai 2012 sur ilikethisart c’est ici.

Si vous êtes surpris par le brièveté de ce billet et son choix : je choisis, régulièrement, des billet issus du blog : iikethisart.net tenu par Jordan Tate (avec son autorisation), universitaire américain et artiste. Je n’ai jamais trouvé d’équivalent à ce blog qui explore des univers visuels que nous n’avons pas l’habitude de voir en Europe (à mon goût).

F.B.